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[ Maya ]

VERSION FRANÇAISE

Je me considère en quelque sorte comme le fruit de la mobilité internationale. Je suis Danoise et Française de nationalité, Marocaine et Thaïlandaise d’origine et Terrienne de culture. 


Je suis née au Danemark, j’ai vécu mes premières années à Boston aux États Unis, alors que ma scolarité à eu lieu à Copenhague ainsi qu’à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines et puis à Brest, en Bretagne. 


Je suis tombée sur Brest par hasard. Un de ces hasards, qui paraît tellement naturel, que tu te demandes si il s’agissait bien d’un hasard... J’habitais alors à Copenhague, où j’ai passé la grande majorité de ma vie. C’était au mois de Mai 2018, j’essayais de planifier mes vacances d’été, et j’étais en pleine crise existentielle ; tout allait au pire imaginable ! Je ne visualisais pas la fin de ce tunnel de brouillard, seulement quelques bribes d’illumination me venaient sporadiquement à l’esprit.


Ce printemps là, j’avais 3 envies pressantes


  1. Faire un voyage en vélo à travers l’Europe

  2. Me familiariser avec la permaculture et l’agriculture locale

  3. Passer du temps en France, pays de mes origines, mais où j’allais trop rarement


Mais rien ne faisait sens dans ma tête. Je n’avais aucune idée de comment parvenir à relier ces 3 activités… Et puis arriva la fameuse ‘nuit du rêve’ ; j’ai fais un rêve où j’étais en vacances en vélo en Toscane en Italie, et je devais absolument me rendre à la frontière française avant le crépuscule. C’est ce rêve qui a démarré une sorte de chaîne d’étranges évènements qui m’ont amené où je suis aujourd’hui : confinée dans mon lit à Brest... 


Après ce rêve, ma vie semblait être caractérisée par ces petits hasards. Le lendemain du rêve de la Toscane, mon université au Danemark a relayé un post sur Facebook, où une association cherchait urgemment des jeunes participants Danois, pour participer à un échange de jeunes Erasmus+, ce même été... en Ille-et-Vilaine (France)… à vélo… en travaillant sur les thèmes de l'agriculture locale ! Je me souviens, qu’au moment précis où j’ai vu le post (j’étais, d’ailleurs, à Berlin en week-end) j’ai sentis une sorte de signe du destin. Comme si c’était trop bon pour être vrai ! J’ai immédiatement formulé ma lettre de motivation et candidaté à l’échange. Je me rappelle que j’avais peur que ma demande soit faite trop tard, tellement je voulais y participer. 


J’ai eu feu vert, et 2 semaines plus tard j’étais partie pour la France, une simple petite valise à roulette avec seulement quelques tenues sportives et un bouquin. (Pour la petite histoire, je me suis fait voler ma valise le premier jour de l’échange - avant même d’atteindre la Maison de l’Europe de Rennes, qui portait le projet…) Me voilà donc dans un pays “étranger” - sans horizon clair, sans fringues et sans papiers. Bref, tout s’est réglé et j’ai ainsi été Erasmus-baptisée ! Lors du projet, j’ai rencontré des gens, qui aujourd’hui sont devenus mes meilleurs amis, et je suis même tombée amoureuse...

 

ENGLISH VERSION (translation by Lucy COOPER)

I consider myself in some way to be the fruit of international mobility. I’m Danish and French by nationality, of Moroccan and Thai origin and an earthling of culture. I was born in Denmark, I spent the first few years of my life in Boston in the US, while my schooling took place in Copenhagen as well as Saint-German-en-Laye in Yvelines and then in Brest, Brittany.

I came across Brest by accident. One of these accidents that seem so natural that you’ll ask me if it’s a real accident… I used to live in Copenhagen, where I spent the vast majority of my life. It was the month of May 2018; I was trying to plan my summer holidays and I was in the midst of an existential crisis: everything had gone completely wrong! I couldn’t see the end of this dark tunnel, with only a few scraps of imagination that sporadically came to mind.

During that spring, I had 3 pressing desires:

  1. To travel across Europe by bike

  2. To familiarise myself with permaculture and agriculture

  3. To spend some time in France, my home country, which I didn’t visit enough.

But nothing made sense in my head. I had no idea how to link these three activities together… And then along came the famous dream night; I had a dream where I was on a biking holiday in Tuscany, Italy, and I absolutely had to get myself to the French border before nightfall. It’s this dream that kickstarted a kind of chain of bizarre events that led me to where I am today: confined to my bed in Brest…


After this dream, my life seemed to be characterised by these small accidents. The day after the Tuscany dream, my university in Denmark shared a post on Facebook, where an association was urgently looking for young Danes to participate in an Erasmus+ exchange - that same summer… in Ille-et-Vilaine (France)… by bike… whilst working on the theme of local agriculture! I remember that precise moment where I saw the post (I was elsewhere, on a weekend trip to Berlin), I felt like it was some sort of destiny. As if it was too good to be true! I immediately wrote my application letter and applied to the exchange. I remember that I was nervous that my application was submitted too late, I really wanted to participate in it.


I got the green-light, and two weeks later, I left for France, armed with a simple wheeled suitcase, carrying only a few sports outfits and a book. (small story: I had my suitcase stolen on the first day of the exchange – even before reaching Rennes Maison de l’Europe, which ran the project…) There I was - in a ‘foreign’ country, without a clear plan, clothes or papers. Long story short, everything worked out and I have become a baptised Erasmus+ student! Through the project, I have met people who have now become my best friends, and I even fell in love…


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